dimanche 22 janvier 2017

Le temps figé

Au creux du vallon, perdu au milieu des bois, le village s'est endormi.
Reste encore quelques maisons qui s'ouvriront au printemps quand le soleil réchauffera les vieilles pierres. 
Peu à peu les vieux murs tombent, les toits s'effondrent et le lierre envahit les ruines.
Le silence.


La-bas, tu sais, ce n'est que mousses et lichens
des odeurs de feuilles mortes au pied de chênes
le bruit du vent dans les arbres au printemps venu
et le murmure des sources entre les pierres fendues.

Tout près tu sais, il y a les chemins herbeux
où le vert se multiplie de mille tons chaleureux
où frênes et noisetiers bordent les pâtures
de limaces en escargots et autres créatures

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